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Vacances à Djerba - mars 2007

 

 DJERBA vacances-a-Djerba vacances-a-Djerba

DIMANCHE 11 MARS

 

Partis de Loudun à 11 h 15, nous arrivons à l’entrée de Cholet à l’heure du déjeuner. Nous le prenons à « La Boucherie », une enseigne que nous connaissons bien, et où tout est « vache » ! Je parle décoration, bien entendu.

Rassasiés, nous reprenons la route à 13 h 30 pour gagner l’aéroport de Nantes Atlantique.

Une fois la voiture sagement rangée à l’abri du P4, place 1916, nous récupérons nos bagages et gagnons le comptoir Fram. Nos bagages enregistrés, la douane passée,  nous gagnons la salle d’embarquement. Notre vol est annoncé avec un quart d’heure de retard ; ce qui est dans l’ordre des choses.

Nous embarquons enfin : nous  sommes au 20e  rang. Nos places, C et D, sont séparées par le couloir, peu pratique pour faire des mots croisés ensemble ! Heureusement, il y a le Sudoku pour m’occuper. A 17 h 15, on nous sert une collation.

Nous traversons quelques zones de turbulences mais nous posons sans encombre,  et sous les applaudissements des passagers, à l’aéroport de Djerba Zarzis à 19 h 15. Nous récupérons les bagages, nous soumettons au contrôle douanier et à 20 h nous voilà installés dans un bus Fram qui démarre un quart d’heure plus tard après qu’on s’est assuré que personne ne manque à l’appel.

Notre accompagnatrice nous informe que nous ferons un premier arrêt au « quatre saisons »  d’ici 15 minutes et que nous arriverons au Golf beach (notre point de chute) dans trois quarts d’heure. A notre arrivée, une collation est prévue.

Pendant le trajet de l’aéroport à l’hôtel je remarque des flaques, pour ne pas dire des mares, d’eau le long des routes. Nous découvrirons par la suite qu’après quatre années de sécheresse la pluie s’est décidée à tomber et, à seaux, comme pour rattraper le temps perdu !

Nous voici à l’hôtel, le restaurant est ouvert et nous nous y rendons pendant que l’on décharge nos bagages. Nos fiches clients remplies, nous récupérons nos clefs puis, munies de celles-ci allons voir les bagagistes qui doivent répartir valises et autres sacs dans les chambres.

Notre chambre est vaste et donne sur un bout de jardin ; tout au loin on devine la plage. Les valises défaites et la toilette faite chacun gagne son lit.

 

LUNDI 12 MARS

 

Lever matinal, toilette, petit déjeuner, coucou à la mer et l’on s’installe dans le hall de l’hôtel ou nous attendons en prenant un thé, à la menthe bien sûr, que commence la réunion d’informations. Elle commence à 10 h par quelques informations d’ordre général.

Djerba, dite la blanche ou la douce, est une île de 512 km2 qui compte 140.000 habitants. Du continent on y accède de trois façons : par avion, par bac ou par la chaussée romaine, cordon de terre d’environ 6.5 kilomètres.

Le dinar tunisien vaut 0.62 et l’ est égal à 1.67 DT.

On nous indique qu’à la sortie de l’hôtel stationnent des taxis jaunes qui peuvent nous conduire pour 4 DT à Midoune et pour 11 à Houmt Souk.

Enfin, on nous met en garde contre les « rabatteurs » qui prétendent travailler à l’hôtel ou avoir des parents qui y travaillent. Car si le marchandage se pratique encore dans les souks il existe des magasins d’état où les prix sont fixes ; pour finir on nous parle du label SOCOPA, garantie de l’Etat tunisien.

L’accès à la piscine chauffée est gratuit mais les serviettes sont prêtées contre caution comme les livres et autres jeux que l’on peut emprunter. Il y a une infirmerie sur la terrasse extérieure et un médecin est joignable 24 h sur 24 via la réception.

Le restaurant principal est le buffet où nous avons été accueillis la veille mais il y a trois restaurants à thème où l’on a accès moyennant réservation.

Après quoi, on nous annonce le programme : le choix est vaste car deux activités sont prévues toutes les demi-heures : cela va de la cuisine à la danse du ventre en passant par l’enseignement de l’arabe dialectal sans oublier des sports divers et variés (pétanque par exemple). Il y a, il va s’en dire les traditionnels jeux « apéro » chaque jour midi et soir. Il y a aussi les soirées et, pour les curieux, les excursions.

Comme nous en faisons partie nous prêtons attention à la description desdites excursions et, après avoir discuté entre nous et arrêté notre programme, nous rendons au bureau Fram pour acheter celles qui ont retenu notre intérêt et dont je reparlerai en temps voulu.

Une promenade dans les jardins de l’hôtel et un repas après, nous prenons place dans un bus pour la 1e : LE TOUR DE L’ILE.

Notre premier arrêt est pour GUELLALA où nous visiterons le Musée du Patrimoine puis un atelier de poterie. Le musée qui relate la vie quotidienne et les traditions est superbe. On  prend plein de photos  : il faut rien rentabiliser le dinar acquitté pour « droit de photos » !  On y achète également nos premières cartes postales.

A l’atelier, où le car nous emmène ensuite, on assiste à une démonstration de modélisme et l’on y voit nos premiers « chameaux  magiques ».

Après Guellala, ERIAD pour y visiter la Synagogue de la Ghriba. Elle date du 6e siècle avant JC et a été construite près du tombeau de «la Merveilleuse », cette femme qui a légué toutes ses terres aux juifs. On passe d’abord un poste de police, installé là à la suite d’un attentat, remontant à 3 ans puis on accède au lieu saint. On se déchausse puis on se couvre la tête (foulard pour les femmes, kippas pour les hommes) ce qui donne lieu à d’autres photos et là encore on nous réclame un dinar pour ce faire.

Dernier arrêt : HOUMT-SOUK. Le guide nous fait remarquer que sur l’île, l’architecture respecte le paysage : les maisons y sont basses. Il nous parle du « menzel » habitat traditionnel qui regroupent autour d’un jardin ou d’une cour commune les chambres plus ou moins grandes où vivent grands-parents, parents et enfants d’une même famille.

Nous arrivons chez un marchand de tapis qui nous déballe ses trésors tandis que nous sirotons du thé.  Puis nous nous baladons dans les souks, achetons des cartes postales et des timbres avant de regagner le car, puis l’hôtel.

A 19 h, avant de dîner, il y a un cocktail à la réception suivi d’un défilé de mode « Fram et cuir ». Les animateurs, décidément parfaitement polyvalents, présentent les vêtements vendus dans les deux boutiques que compte l’hôtel.

Après dîner, nous assistons à notre premier spectacle : le charmeur de serpents.

Je ne suis pas rassurée du tout bien que je vois de très jeunes enfants en redemander !

 

MARDI 13 MARS

 

Ce matin, nous nous sommes inscrits à CARAVANE. Cela consiste en une promenade en carriole destinée à nous faire découvrir les environs. Le cheval qui tire la carriole où nous avons pris place s’appelle Mabrouk et est âgé de 7 ans. D’aucuns plus audacieux nous accompagnent à cheval ou à dos de dromadaires.

Notre carriole marque un arrêt chez un habitant qui nous guide dans ce qui fut une ancienne exploitation. Non dépourvu d’humour il nous entraîne dans une cuisine, très rudimentaire, vieille de 60 ans « la VOGICA » puis dans une cabane dont les murs sont faits de jarres cassées et où les femmes se réunissaient pour échapper à la chaleur ambiante (c’était avant la climatisation). Toujours sur les pas de notre guide nous arrivons à ce qui fut, il y a 170 ans une huilerie. On remarque les casiers où chaque habitant du village déposait les olives à écraser, la presse. Puis, on arrive à l’habitation proprement dite composée de chambres donnant toute sur une cour fermée où la famille prenait ses repas en commun.

Au retour, comme nous nous étonnons de voir encore de jeunes enfants sur la route on nous explique qu’ici l’école se fait par roulement car elle est trop petite pour le nombre d’enfants. Avant de regagner l’hôtel nous passons chez Ali pour racheter des cartes postales. Cet après-midi, en effet, mis à part un jacuzzi à 17 h nous n’avons prévu aucune activité. Après déjeuner, nous nous rendons au café maure « Les nattes » pour y déguster un thé à la menthe. Retour à la chambre pour une séance d’écriture en attendant 17h. Après une demi-heure de « bain bouillonnant » nous regagnons nos pénates pour nous changer. Avant dîner, il y a un défilé tunisien au bar américain « Bacchus », prélude à la journée tunisienne du lendemain. Nous dînons d’ailleurs au restaurant tunisien « La felouque » avant de gagner la salle de spectacles où les animateurs nous offrent un « Welcome show » très réussi. Certains sketchs sont à pleurer de rire, notamment l’école coranique où un élève explique à l’institutrice ébahie que la marque du pluriel est le « zob », exemples à l’appui : un enterrement, des « zobsèques » ; un animateur, des « zobsédés », etc. et j’en passe et des meilleures !

A la fin du spectacle, on nous rappelle la journée tunisienne du lendemain et l’on nous demande d’être tous costumés pour la grande soirée qui doit clore ladite journée.

 

MERCREDI 14 MARS

 

De bon matin nous nous mettons en quête de vêtements traditionnels, d’abord chez Ali puis à la boutique de l’hôtel où nous trouvons enfin notre bonheur.

LA JOURNEE TUNISIENNE commence près de la piscine par un simulacre de « pourparlers de mariage », cela ressemble plus à un marchandage tel qu’on le pratique dans les souks qu’à la « demande » traditionnelle que nous connaissons.

Elle se poursuit par une fantasia sur la plage. Après  le déjeuner nous retournons à la chambre où nous attendent deux superbes cygnes confectionnés avec les dessus de lit et des fleurs. Puis, nous nous livrons aux joies de l’écriture. Mais comme on se lasse même des bonnes choses, nous décidons d’aller faire un tour à Midoune. On prend toutefois le temps de déposer nos premières cartes postales, dans la superbe cage qui sert de boîte aux lettres, à la réception.

Un taxi nous dépose à proximité des souks où nous flânons une paire d’heures avant de regagner le Golf beach où nous attend un buffet un peu amélioré. Un passage à la chambre pour y revêtir nos tenues et nous voici dans la discothèque pour participer à la fameuse soirée tunisienne. Celle-ci débute par une élection du meilleur déguisement dans la catégorie enfant. Après c’est au tour des femmes et enfin des hommes. On choisit une personne neutre qui doit décider en son âme et conscience de qui mérite le prix après que chaque candidat (e) a fait un tour de piste en se trémoussant et en tapant dans ses mains. Les heureux élus ayant reçu leur bon pour un cocktail gratuit, un orchestre composé de trois membres s’installe puis arrive une troupe de jeunes filles. Elles sont habillées en paysannes et dansent avec des jarres. La jarre doit être une valeur sûre par ici puisqu ’après apparaît une sorte de derviche tourneur sur la tête duquel on mettra jusqu’à 4 jarres. Il paraît qu’à ciel ouvert on peut aller jusqu’à 7 ! Le derviche ayant cessé de tourner c’est une danseuse aux voiles qui s’élance sur la piste pour une danse du ventre. Son numéro terminé, elle invite un des spectateurs à danser avec elle.

Elle commence par l’aguicher, se collant contre lui,  puis arrachant l’un de ses voiles elle lui bande les yeux et laisse sa place à un complice contre lequel notre homme tout émoustillé se frotte à la grande joie de la salle. Le voile tombe et les illusions avec. Puis les danseuses folkloriques reviennent et c’est la fin du spectacle.

 

JEUDI 15 MARS

 

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous à 7h50 dans le hall de l’hôtel pour l’excursion MATMATA-GABES. C’est dire que nous ne traînons pas.

Il fait frisquet : le chauffeur est en manteau et il a un même un bonnet sur la tête ! Plus tard je devais découvrir que c’était une coquetterie destinée à dissimuler une calvitie naissante.

 

Nous quittons Djerba par la fameuse chaussée romaine . Nous traversons des oliveraies. Le guide nous indique que la Tunisie navigue, selon les années,  entre la 1e et la 4e place mondiale pour la production de l’huile d’olive. La cueillette des olives commence à la mi-novembre. On les cueille à la main pour ne pas les écraser, ensuite elles sont mises en cageots et envoyées dans les huileries qui ont été modernisées. Un olivier peut vivre jusqu’à 1000 ans mais arrivé à 300 ans il ne produit plus beaucoup d’olives ! Il faut labourer constamment pour aérer la terre. 95% des terres sont privées et les 5% domaniales sont louées à des particuliers. Céréales, plantes fourragères, fruits et légumes sont cultivés dans le Nord où les précipitations sont plus nombreuses. L’olivier, quant à lui ne supporte pas d’autres cultures qui appauvriraient son sol.

 

Les montagnes commencent vers Matmata et continuent jusqu’en Libye. Au-delà des montagnes commence le désert caillouteux ou reg. On se trouve à environ 60 km de la frontière libyenne et les routiers sont nombreux. Le carburant libyen étant 10 fois moins cher qu’en Tunisie il fait l’objet d’un trafic entre les deux pays malgré les nombreux contrôles de police. Pour distinguer les camions tunisiens des libyens il suffit de regarder leurs plaques minéralogiques. Chez les tunisiens le fond de celle-ci est noir, les chiffres sont à gauche et à droite et la calligraphie au milieu. Les libyens ont des plaques de couleur jaune ou orange où la calligraphie occupe un seul côté.

 

Premier arrêt : MEDENINE connue pour la fabrication des briques Elle compte quelques  145 000 habitants et c’est un chef lieu de gouvernorat (l’équivalent d’une région). Nous visitons un musée installé dans un ksar percé de gorfha, silo à grain collectif. On admire d’abord un gourbi (tente berbère) un palanquin de mariée, puis on passe dans différentes salles aux noms évocateurs : l’école coranique, la fantasia, les jours de mariage, la foire de la monnaie. Un petit tour dans un marché local et nous reprenons le bus. Nous quittons Medenine par une rue si étroite que l’on doit s’arrêter pour laisser passer un âne qui boîte.

Maintenant, nous sommes sur le grand parcours n°1, l’axe routier le plus important de Tunisie. Le guide nous montre les collèges où l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans. Il nous parle également d’un programme d’éducation pour les anciens car avant 1956 l’école n’était pas accessible à tous comme aujourd’hui et le pays veut vaincre l’illettrisme. Dans les petits villages que nous traversons il nous fait remarquer les épiceries, centres de vie rurale.

MATMATA la Nouvelle dispose de structures (hôpital) qu’on ne pouvait construire sur l’ancien site. C’est un chef lieu de délégation (département, pour nous).

Matmata l’Ancienne est un village construit dans une cuvette au 10e siècle par les Berbères. Les cultures y sont en terrasse et des barrages de terre contrôlent le ruissellement des eaux. Le paysage est « lunaire ». Une courte promenade en carriole nous amène jusqu’à une maison troglodyte que d’aucuns gagnent à dos de dromadaire ou par le bus n° 11, autrement dit à pieds.

Nous déjeunons à la table berbère du complexe DJAR EL BERBER et c’est encore un buffet, et à l’eau qui plus est !

GABES, 2e étape et 4e ville de Tunisie après Tunis, Sfax et Douz. Elle compte quelques 400.000 habitants et est réputée pour ses cimenteries, ses acides phosphoriques, ses 2 gisements pétroliers. C’est une oasis maritime qui possède un aéroport civil et un autre militaire, des universités, une école supérieure de gestion et une autre de langues appliquées. Nous faisons un tour au marché aux épices avant de reprendre notre bus et une nouvelle fois le guide doit se mettre en quête des brebis égarées.

Tout le long de la route fleurissent des commerces destinés aux libyens et des pompes à essence.

Arrivés au bac il faut patienter.  La plupart des gens du groupe descendent faire des photos ou s’installent sur les passerelles. Je reste dans le bus et découvre Djerba toute blanche au bout d’un bras de mer bleue. Le bac traverse l’eau au son des moteurs qui tournent ; bien que l’on ne semble pas bouger, insensiblement, on se rapproche de la côte. Un à un les passagers regagnent le bus tandis qu’on arrive au pont. Il est 17 h quand nous nous atteignons « l’île des rêves » et l’hôtel se trouve à environ une demi-heure de route. Dans la chambre, ce sont cette fois les serviettes de toilette qui, artistiquement agencées, forment de drôles d’oiseaux.

 

Ce soir, nous soupons au restaurant « pêcheur » et nous terminons la soirée par un « café théâtre » où nous retrouvons avec bonheur nos animateurs, vedettes d’un soir, et plus en forme que jamais ! Grâce à eux notre soirée s’achève dans la joie et la bonne humeur. Ils sont vraiment « phénoménaux » et pourraient, rime oblige passer dans le journal de «  Jean.Pierre Pernaud » !

 

VENDREDI 16 MARS

 

1e activité de la journée : LE MARCHE DE MIDOUNE où nous nous rendons en carriole par les chemins de traverse. Il fait froid et les k-way sont les bienvenus !

Chemin faisant, on remarque un cimetière et l’on apprend que les gens du cru n’inhument pas les corps mais disposent des pierres : 1 pour un enfant, 2 pour un homme et 3 pour une femme si elle a eu des enfants (la 3e symbolisant le ventre). Nous délaissons bientôt le marché pour faire des emplettes dans des magasins repérés deux jours avant. Puis, il faut courir pour revenir en temps voulu à notre carriole. Il est 12 h 30 quand nous arrivons enfin à l’hôtel. Après déjeuner , nous découvrons avec plaisir les maintenant traditionnels oiseaux confectionnes par la femme de chambre. Une nouvelle séance d’écriture plus tard, nous déposons notre courrier à la réception où est fixé le rendez vous pour la 2e activité de ce jour : DJERBA EXPLORER. La visite de ce parc se décompose en trois parties. La 1e reprend un peu ce que nous avons vu avec Caravane : habitat traditionnel, huilerie ; à cela s’ajoute le tissage de vêtements, l’irrigation par un dromadaire, et la fabrication de poteries et céramiques. La 2e, à laquelle je ne participerai pas, est le nourrissage des crocodiles. Ces bêtes me donnent la chair de poule j’attends donc sagement sur un banc le retour des amateurs. Nous terminons par la visite du grand musée d’art qui comprend 15 salles. Notre guide est du genre bavard, de plus il se réfère très souvent au Coran dont il veut nous faire apprécier les subtilités et çà dure tellement que le chauffeur du car vient s’inquiéter auprès de moi du sort de ses ouailles. En effet, j’ ai fait la visite à mon rythme et suis sortie la 1e, pour une fois mais j’ai pu tout voir alors que les autres, restés avec le guide et qui se sont attardés dans les 1e salles ont vu les dernières « au galop » !

 

Nous sommes de retour à l’hôtel à l’heure du dîner que nous prenons rapidement car ce soir nos animateurs nous offrent une « soirée Twist » et il faut arriver de bonne heure à la salle de spectacles si l’on veut être dans les premiers rangs pour n’en pas perdre une miette !

 

SAMEDI 17 MARS

 

Dernière excursion : TATAOUINE, CHENINI ET LES VILLAGES BERBERES.

Nous nous installons par groupe de six dans des 4X4 qui attendent sagement devant l’hôtel. Le temps est orageux : la mer et le ciel gris se rejoignent et il y a beaucoup de houle quand nous empruntons la chaussée romaine pour gagner le continent. Après un arrêt technique dans un café et à l’embranchement de la route de Tripoli nous empruntons la piste pendant environ 30 km. Notre chauffeur, pour nous donner des émotions, escalade quelques dunes de sable avant de s’arrêter pour que nous prenions des photos, nous sommes à KIRCHAOU. Nous quittons la piste pour reprendre la route à quelques 35 km de TATAOUINE. Un peu avant Tataouine nous sommes arrêtés par la police, nous pensons qu’il s’agit d’un contrôle mais on veut simplement nous vendre des billets de loterie ! Le soleil s’est levé et il fait chaud quand nous arrivons à Tataouine où nous sommes attendus dans une boutique où l’on fabrique les « cornes de gazelle » et autres massepains. Notre commande passée nous allons faire un tour de marché pendant qu’on la prépare. On fait quelques photos et une fois les achats rangés dans le coffre nous remontons dans le véhicule ; lequel s’arrête bientôt pour nous permettre de photographier l’ancien bagne. Puis, voici CHENINI. D’aucuns partent, par des sentiers de chèvre, à la découverte tandis que je reste sagement près du restaurant où nous devons déjeuner, le « Mabrouk » Une fois le groupe au complet nous prenons place dans une vaste salle. Pour une fois nous serons servis à table et bien servis. La soupe traditionnelle, un couscous au bœuf (qui ressemble assez à un pot au feu) et des pâtisseries orientales que nous ferons passer avec un thé à la menthe.

 

Rassasiés, nous reprenons la route. La poussière de sable enveloppe tout d’un brouillard et c’est à peine si l’on devine des formes dans le lointain. Nouvel arrêt à KSAR EL FARCH avec ses gorfha ou cellules où l’on remisait le grain. A BIR LAHMAR, où l’on prépare la fête de la jeunesse, on bifurque sur Médénine puis Djerba. Nouvel arrêt technique à ERBAT et, ayant repris la chaussée romaine, nous arrivons à l’hôtel à 16 h 30. Nous nous mettons aussitôt à faire les valises car demain nous changeons d’hôtel.

 

DIMANCHE 18 MARS

 

Après le petit déjeuner nous prenons place (avec armes et bagages) dans le bus qui doit nous transférer au Thalasso..Nous y sommes aux environs de 10 h 15. Nous nous présentons à la réception où l’on nous attache un bracelet bleu au poignet et où l’on nous remet les clefs sur présentation de nos fiches clients. Une bonne surprise nous attend : notre chambre est prête. Nous commençons à nous installer et après avoir confié notre linge à laver à la femme de chambre et reçu d’elles peignoirs et mules nous nous rendons au centre de thalassothérapie où nous devons passer la visite médicale à 11 h. Le médecin qui nous reçoit est une jeune femme qui après nous avoir examinés et interrogés prescrit les soins qu’elle juge opportuns. Munis de nos cartes, nous allons voir la « chef des soins » qui régit le planning. Etant les premiers arrivés, nous avons le choix et, sur ses conseils, optons pour des soins concentrés, à tour de rôle, sur une matinée ou une après-midi. Il est décidé que nous commencerons notre cure de 6 jours le lendemain matin. De retour à la chambre 1405 nous finissons de nous installer puis allons déjeuner. C’est encore un buffet mais mieux présenté et plus varié. Il faut dire que notre hôtel qui fait partie du complexe « les quatre saisons » est à taille humaine.

 

Après le repas nous faisons « le tour du propriétaire » : la piscine, l’hacienda (un autre hôtel du complexe) par où l’on arrive à la plage, avant de regagner notre chambre où nous attendent nos vêtements de nuit artistiquement disposés. Lecture et mots croisés nous occupent jusqu’à 17 heures, heure de la réunion d’information à laquelle nous prêtons une oreille distraite. Une première nouveauté par rapport au Golf beach : quand on réserve dans un restaurant à thème il faut choisir son menu, ce dernier n’étant plus imposé. Seconde nouveauté, pour ceux qui se lèvent tard, il y a possibilité de prendre le petit déjeuner de 10 à 11 h au Tropicana, le bar de la plage et de s’y restaurer jusqu’à 16 heures ; dernière nouveauté, comme nous sommes en formule « tout inclus », les boissons de tous ordres sont gratuites jusqu’à 1 heure du matin. Pour le reste, rien de changé. On réserve les restaurants : italien le lendemain, pêcheur le mercredi et tunisien le vendredi.

 

LUNDI 19 MARS

 

Premier jour de soins. Arrivés au centre on nous remet un panier avec peignoir, claquettes et serviette de bain ainsi que la clef d’un casier où ranger ce que nous portons. La chef de soins dispatche les gens qui vers le bain bouillonnant, le thalatherme, les douches circulaire ou à jet, le hammam, le parcours aquatique ou les salles de massage. Après chaque soin (il y en a 4) on se repose à l’accueil en buvant une tisane. Nous en avons terminé avant midi ce qui nous laisse le temps de nous doucher et de nous laver les cheveux (impératifs après le massage aux huiles essentielles qui nous transforme en pâtes à frire) avant le déjeuner. La femme de chambre, auprès de qui nous nous inquiétons des vêtements que nous avions donné à laver en arrivant, nous les promet pour le lendemain sans faute.

 

Nous descendons donc déjeuner puis nous prenons un  taxi car on apprécie le muscat de Carthagène que l’on nous sert à l’apéritif et nous voulons nous en procurer. Le chauffeur nous persuade que nous trouverons ce que nous cherchons à Houmt Souk et nous emmène jusqu’à un magasin qu’il connaît. Comme ce dernier n’ouvre qu’a 15 h 30, il nous ramène au centre où nous visitons les souks. Après maints tours et détours nous retrouvons le fameux magasin, qui est ouvert, mais ne vend pas ce que nous cherchons. Nous arrêtons donc un nouveau taxi et nous rendons à Aljazeara où nous trouvons du muscat et du shampooing car, comme je l’ai précisé plus haut nous devons nous laver les cheveux tous les jours. Un 3e et dernier taxi nous reconduits à l’hôtel où nous avons bien du mal à nous faire servir un rafraîchissement, le barman s’étant absenté. Retour à la chambre et à ses drôles d’oiseau confectionnés à notre intention.

 

Le dîner italien n’est pas très réussi les tomates à la mozzarella n’ont rien à voir avec celles que nous connaissons. La pizza orientale est quelconque, seules les glaces sont bonnes.

 

MARDI 20 MARS 2007

 

Lever matinal,  longue balade sur la plage. Après déjeuner, retour à la chambre . La femme de chambre qui est là nous remet notre linge puis dit qu’elle fera la chambre plus tard car nous devons nous mettre en tenue pour notre 2e jour de soins. Quand nous regagnons nos pénates, ruisselants d’huile comme d’habitude, une mauvaise surprise nous attend : pas de draps de bain ! Pratique, quand on doit se doucher ! La femme de chambre est partie on signale donc le manque à la réception en allant dîner. Mais quand on revient à la chambre pour prendre une laine en vue du spectacle auquel nous sommes conviés, on ne voit toujours pas de draps de bains. En allant au spectacle, on s’arrête donc une nouvelle fois à la réception et, devant notre insistance, le réceptionniste consent à décrocher son téléphone. S’ensuit une conversation animée puis comme s’il s’agissait d’une bonne blague, le jeune homme nous dit que son interlocuteur a confondu 1405 et 1407 à cause des Peugeot. Mais il nous promet que l’erreur va être réparée et se répand en excuses à la manière orientale.

 

Nous nous rendons donc à la discothèque où l’on nous fait choisir 3 chansons parmi les 9 en compétition. Il n’y a pratiquement personne dans la salle alors on met de la musique et les 2 ou 3 couples qui sont là se mettent à danser pendant qu’on s’affaire derrière le rideau. A 22 h 15, la musique cesse et le rideau s’ouvre.

 

Le spectacle commence enfin. Après chaque saynète on demande à deux spectateurs de donner une note de 1 à 5 que l’on additionne puis on met en route l’applaudimètre et après une nouvelle addition on obtient la note finale ! Nos chansons ne figurent pas dans le tiercé et cela n’a rien d’étonnant puisqu’une seule personne possède le tiercé gagnant et dans le désordre, qui plus est ! Nous regagnons notre chambre où nous attendent « Abdulhah ! » nos draps de bain.

 

MERCREDI 21 MARS

 

3e jour de soins. Une sortie prématurée de la piscine suivie d’une tétanie fait que l’on décide de me supprimer le parcours aquatique et de le remplacer par un bain bouillonnant, une douche circulaire ou un massage sous affusion selon le cas.

Mon cher et tendre, commence la pressothérapie, indiquée pour les jambes lourdes.

Après avoir déjeuné  nous découvrons que la femme de chambre a été remplacée par un valet  qui fait correctement son travail mais sans plus : finies les décorations auxquelles nous étions habitués ! Après avoir fait une sieste réparatrice nous prenons un taxi pour nous rendre à Houmt Souk avec l’idée d’y acheter nos derniers souvenirs.

Ce soir, nous dînons au Pécheur. Le repas n’a rien d’exceptionnel.

 

 JEUDI 22 MARS

 

Le matin, nous faisons une balade sur la plage et quelques photos Et l’après-midi retournons au centre de Thalasso. Après la douche et le shampooing habituels, nous allons retirer nos billets de retour et apprenons que le départ de l’hôtel est prévu à 4 h 50, le dimanche 25 mais qu’un petit déjeuner nous sera servi avant.

 

Aux 4 Saisons, où se trouve le comptoir Fram, une exposition de dessins a retenu notre attention ; un cavalier en particulier. Dehors, il grêle. La pluie s’étant un peu calmée nous rentrons au Thalasso  pour ranger le précieux dessin et pour dîner. Après dîner, nous empruntons un passage « secret » reliant les deux hôtels car j’ai envie d’un thé à la menthe, boisson qu’on ne trouve qu’au café maure des 4 saisons et qu’il grêle de nouveau.

 

Retour au Thalasso par le même chemin car nous ne voulons toujours pas nous mouiller !

 

VENDREDI 23 MARS

 

Après la pluie, le beau temps. 5e jour de thalasso.

L’après-midi, nous allons récupérer du sable de la plage.

Puis après un dîner tunisien très moyen nous regagnons la chambre pour une soirée TV. Sous la houlette de Jean-Pierre Foucauld des vedettes s’affrontent pour apporter le plus gros chèque possible au Sidaction.

 

SAMEDI 24 / DIMANCHE 25 MARS

 

Dernier jour de cure et dernier jour de vacances ; dernières photos aussi.

Il faut faire les valises sachant qu’on rapporte plus de choses qu’on en avait apportées ! Après quoi on s’en va faire un ultime coucou à la mer.

 

Après souper, n’ayant pas sommeil, je regarde la TV  (encore le sidaction) et à 2 h 30 du matin, je suis réveillée par des douches qui coulent et je commence à me préparer. A 3 h le téléphone sonne. En fait, il est 4 h car nous sommes passés à l’heure d’été et c’est l’affolement. Nous nous retrouvons dans le hall avec nos bagages dans une inorganisation totale. Car si nous partons tous ce matin nous le faisons vers des destinations différentes : Roissy, Lyon, Nantes, Strasbourg. Les cars arrivent et quand on annonce leur destination finale tous se précipitent pour charger leurs bagages car, bien entendu, point de bagagistes à l’horizon ! Enfin, on annonce Nantes et bientôt nous voici en route pour l’aéroport. Fin des vacances !

 

 

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