On y a parlé d’Alain Rey entre autres et de sa théorie à connotation sexuelle mais nous sommes restés sur notre faim quant à l’origine de cette expression imagée c’est pourquoi j’ai fait des recherches sur le net et ai découvert ce qui suit.
Il semblerait qu’à l’origine, on fouettait les chiens plutôt que les chats !
« Fouetter un chien » cela semble logique car un chien çà se dresse mais un chat… Essayez de le dresser ! Un chat, çà ne se dresse pas ;
c’est plutôt lui qui vous dresserait.
Donc, « fouetter un chat » c’est une chose qu’on ne peut pas envisager, c’est inimaginable, absurde. Or, notre mémoire retient plus facilement l’extraordinaire, l’ absurde que le vraisemblable.
L’expression « fouetter un chat » a donc été employée pour signifier qu’une situation exigeait la prise de mesures revêtant un caractère exceptionnel. C’est pourquoi, dire qu’ « il n’y a pas de quoi fouetter un chat », c’est dire qu’une chose est sans importance.
« Les chiens ne font pas des chats » pourtant l’ équivalence chien/chat se retrouve dans d’autres expressions : Madame de Sévigné, par exemple, ne donnait pas sa langue au chat mais la jetait au chien…