Avec des « si », c’est bien connu, on refait le monde et on transforme une défaite annoncée en potentielle victoire !
Soyons réalistes si Madame Royal a été battue la faute n’en revient pas à un tweet mais plutôt au rejet qu’ont exprimé les Rochelais d’une candidate qu’ils n’avaient pas choisie et que le parti socialiste leur avait imposé au nom de la parité. En effet, les Rochelais se sont dits humiliés et ce d’autant plus qu’ils avaient conscience que cette élection n’était pour la candidate qu’une étape vers le « perchoir » et que par conséquent elle se souciait de leur ville comme d’une guigne.
Madame Royal qui n’en est pas à son premier parachutage contre des militants locaux doit bien connaître les risques qu’implique ce genre d’exercice mais elle ne les assume pas ; j’en veux pour preuve la diatribe qu’elle a lancée contre Olivier Forlani, son adversaire.
Ce discours prononcé et relayé par la radio et la télévision avant 20 heures, heure légale de fermeture des bureaux de vote, était parfaitement injustifié et aurait même dû être sanctionné par le CSA car il constitue une infraction avérée à la loi qui interdit l’annonce de tout résultat partiel aux élections avant 20 h.
On se souvient que le candidat Hollande avait, avant le deuxième tour de la présidentielle, réclamé la plus grande sévérité envers les contrevenants ! Mais, à ma connaissance, aucune sanction n’a été prise. Sans doute n’a t-on pas voulu infliger une peine supplémentaire à celle qui se présente et qu’on nous présente comme une victime.