Agathe, Isabelle Huppert, est une bourgeoise « lèvres pincées et cul serré ». Elle dirige une galerie d’art où elle expose les œuvres de Hiroshi Sugimoto pour qui le blanc n’est jamais complètement blanc… Patrick, Benoit Poelvoorde , est un ouvrier qui vit d’allocations et de petits boulots ; hâbleur, limite vulgaire il ne s’intéresse qu’au sexe et assure n’avoir qu’un but dans la vie : « fourrer du boudin ».
Ils n’auraient jamais dû se rencontrer car tout les sépare mais leurs enfants fréquentent le lycée Henri IV et sont inséparables ; l’un est un surdoué (celui de Patrick) et l’autre un cancre.. Alors la rencontre a lieu à la faveur d’une réunion de parents d’élèves et ça fait des étincelles car ils sont le contraire l’un de l’autre et ils commencent par s’insupporter avant de se trouver.
La réussite de ce film c’est d’abord d’avoir réuni deux acteurs qui sont les archétypes des personnages qu’ils incarnent, qui en rajoutent et s’en donnent à cœur joie.
A leurs côtés, il y a François, André Dussolier, un éditeur qu’Agathe délaisse et que le démon de midi titille et Virginie Elfira, lumineuse Julie, qui fait découvrir à François l’accrobranche, le gave de tisanes et de musique tibétaine avant de le rendre papa.
En effet, le couple trop conventionnel que François formait avec Agathe a éclaté et Agathe épousera Patrick pour lui permettre de garder son fils pour qui la DASS cherchait une famille d’accueil ; un mariage qu’elle veut blanc mais ….