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Au secours, je vais craquer !

administration

Mon Parkinson m’a valu en 2003 le statut de « travailleur handicapé » mais un statut ce n’est pas un emploi et je n’ai jamais pu retravailler.

 

Après quoi on m’a reconnu un taux d’incapacité de 79% alors qu’il en faut 80 pour bénéficier d’aides significatives.

 

Par je ne sais quel miracle de mai 2006 à décembre 2008, on m’a accordé  50% de l’ A.A.H.  Cette allocation pour adultes handicapés est versée par la CAF.  Mais  comme elle est soumise à des conditions de ressources elle m’a été supprimée en janvier 2009 pour une histoire de quotient familial.

 

Puis, le 1er juillet 2009, la  CPAM m’a gentiment fait savoir que ne bénéficiant plus de ressources personnelles je ne pouvais plus bénéficier de la sécurité sociale à titre personnel et m’a donc re-qualifiée comme « ayant droit » de mon conjoint.

 

Ceci m’a valu quelques soucis car Kiné et orthophoniste ne pouvaient plus se faire rembourser vu que les séances avaient été accordées en mon nom propre et que moi je n’existais plus pour la Sécu mais passons…

 

A la fin de l’été 2010, une lettre de la CAF m’a incité à demander ma retraite anticipée au motif  que j’aurai 60 ans le 9 février 2011 et que mon statut de « travailleur handicapé » m’ouvrait ce droit. J’avais donc des droits ; bonne nouvelle !

J’ai effectué toutes les démarches requises tant auprès de la CRAMCO que des autres caisses. Fin décembre, tout était ficelé ; enfin, c’est ce que je pensais.

Le 9 février j’ai eu 60 ans et peu de temps après l’ARCO m’a réclamé une notification de retraite. Je me suis donc rapprochée de la CRAMCO. On m’a répondu sèchement que les retraites étaient payées à terme échu et que je n’avais qu’à patienter : étant en retraite au 1er mars je serai logiquement payée début avril…

 

Mais avril est passé sans que rien ne se passe précisément. J ’ai donc appelé la   CRAMCO et mon conseiller : pas de chance une panne informatique ne lui permettait de consulter mon dossier et des dossiers il en a tellement, le pauvre !

Dans quelques jours mai se termine et je n’ai toujours pas en ma possession cette notification de retraite que me continuent à me réclamer avec insistance les  caisses de retraite complémentaires.

 

Aujourd’hui donc je me suis armée de courage et j’ai appelé la CRAMCO. Par chance l’informatique fonctionnait mais la personne en charge du dossier était injoignable. Comme je me suis un peu énervée (eh oui, cela m’arrive quelquefois) on m’a mis en relation avec une de ses collaboratrices qui m’a appris –devinez quoi : que cela bloque au niveau de la CAF qui laisse sans réponse les courriers que la CRAMCO lui adresse régulièrement.

Qu’à cela ne tienne. Je décide d’ appeler la CAF. Mais appeler la  CAF cela relève du défi. En effet, la CAF c’est l’administration dans toute sa splendeur. Pour la joindre il faut d’abord composer un numéro surtaxé, cela va de soi .Quand çà décroche une voix de synthèse vous demande de taper 1,.2, ou 3. Pour parler à un conseiller c’est le 2, puis on vous prie de rester en ligne sans même une musique pour vous faire patienter et, au bout de longues minutes d’attente, on vous annonce que tous les conseillers sont occupés pour le moment et qu’il faudra renouveler votre appel un peu plus tard…

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