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Cinq balades au pays basque

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Les rives des Gaves et de l’Adour

 Premier arrêt Urcuit où nous admirons la galerie de l’église et ses tombes discoïdales. Puis voici Guiche, les ruines de son château et une curieuse construction sur pile dite « maison du fauconnier », Peyrehorade, Arthous et son abbaye. Mais le clou de cette balade est sans conteste « l’Aire d’ Hastingues » un superbe musée dédié aux pèlerins de Saint Jacques de Compostelle et où l’on peut voir l’arbre généalogique de Jésus.

 

Pays basque et Basse Navarre

 

Notre balade débute par La Bastide Clairence dont nous admirons l’église tout en déplorant que la seule carte postale la représentant (et ne lui rendant pas vraiment hommage) soit vendue exclusivement à l’office du tourisme. Jacques prend des photos, il en prend aussi de la « rue montante » et de ses maisons. Puis, nous nous dirigeons via Hasparren et St Esteben vers les grottes d’ Isturitz et d’ Oxocelhaya, 1er temps fort de notre promenade du jour. Dans les grottes où l’on admire stalactites, stalagmites, colonnes et draperies il n’est pas possible de prendre des photos qu’importe il y a un magasin de souvenirs où nous trouvons de superbes cartes postales.

Le temps est orageux, Jacques décide donc de s’arrêter pour déjeuner dans un restaurant bien achalandé. On nous trouve cependant une table en terrasse et munie d’un parasol. Quelques spécialités basques après nous voici arpentant les rues de St Jean, ancienne étape des hommes à la coquille et dont on prend quelques clichés. Il est encore un peu tôt pour songer au retour. Jacques regarde la carte et découvre que nous ne sommes qu’à deux pas de St Etienne de Baigorry, fief de l’Irrouleguy dont il compte bien se procurer quelques bouteilles. Après avoir acheté de ce vin dans une cave et à la coopérative, nous arrivons à Espelette célèbre pour ses piments. Ici le piment se décline sous toutes les formes et Jacques fait son marché : tresse, coulis, poudre et même confiture ! Pour faire bonne mesure, il rachète également quelques spécialités comme l’aixoa, les saucisses dans la graisse, le pâté de boudin, etc. pendant que moi je rachète des cartes postales !

 

La côte basque

 

Nous nous mettons en route direction Bayonne. Puis nous gagnons Anglet où nous ne restons que le temps de prendre en photo la très célèbre « Chambre des amours ». Et voici Biarritz, son port des pêcheurs et son fameux « rocher de la vierge », prétextes à de nouvelles photos. A Bidart, nous montons en haut de la rue de la chapelle Sainte Madeleine d’où nous devrions découvrir un superbe panorama. La table d’orientation est là mais nous ne voyons pas grand chose de ce qu’elle indique !. A Guéthary, un superbe « fronton » retient notre attention.

A Saint Jean de Luz où nous passons plus de temps nous pouvons admirer la maison de Louis XIV, celle de l’Infante et l’église Saint Jean-Baptiste. Toutes trois témoignent du royal mariage qui en scellant le traité des Pyrénées mit fin à la guerre entre la France et l’Espagne en 1660. Nous flânons sur le port et goûtons à la pâtisserie locale. Depuis la ville nous découvrons le fort de Socoa. Ensuite par la D912 qui offre des vues superbes sur l’océan nous continuons notre périple par la corniche basque : Socoa, Hendaye, Urrugne avant de regagner Biarritz.

 

 

San Sebastian  "Costa vasca "

 

Nous quittons rapidement l’autoroute pour nous rendre à Ascain dans une cidrerie où nous acquerrons cidre, jus de pomme ainsi qu’une liqueur de pomme anisée. La jeune Célia sait vendre.

A San Sebastian après avoir découvert le Mont Igueldo et le très curieux « peigne des vents » nous nous garons à proximité de »La Concha », l’une des plages de la ville. Nous déjeunerons d’ailleurs dans son « café » très correctement avant de partir à la découverte du port et de « la ciudad vieja » où j’enrichis ma collection de chouettes d’un nouveau spécimen.

Nous quittons San Sebastian et Jacques décide d’emprunter la route du Jaïzkibel. Nous avons un peu de mal à la trouver mais les paysages qu’elle nous offre vaut tous les efforts : trouées sur l’océan, prairies ou paissent de petits chevaux, ruines ; tout est beau et nous multiplions les arrêts photos.

 

Le Labourd

Notre 1ére étape nous conduits, sous la pluie, jusqu’à Arcangues où se trouve la tombe de Luis Mariano, toujours abondamment fleurie depuis sa mort car cet artiste fait l’objet d’un véritable culte, un peu comme le « King » aux USA. A Sare, nous trouvons un charmant restaurant ouvert sur un jardin où poussent de magnifiques hortensias. J’ouvre une parenthèse pour dire que le sol basque doit se prêter à la culture de ces plantes car elles sont l’ornement de nombreuses villas et embellissent beaucoup de villes ou villages. Nous déjeunons donc « Aux Trois Fontaines » avant de prendre le « petit train de la Rhune ». Il pleut toujours et les K.way  sont bienvenus car le train, bien que couvert, ne possède pas de fenêtres mais des rideaux que l’on écarte, bien sûr, pour essayer d’apercevoir le paysage mais comme c’était précisé dans la gare la visibilité est nulle. Au sommet, il y a une boutique et nous découvrons que nous sommes en terre espagnole : Jacques m’achète un sac et une bourse en cuir. Au retour, nous verrons des « pottoks », ces petits chevaux typiquement basques (la foire aux pottoks qui se tient en janvier à Espelette est un événement régional incontournable), des « belous » ou moutons et des vaches, tous devant être écartés de la voie ferrée où ils paissent tranquillement par un long klaxon du train. Après la Rhune, nous visitons Saint Pée sur Nivelle, qui est le berceau de la fabrication des chisteras, Ainhoa où nous retrouvons des « lauburu », qui sont je crois des symboles solaires, et qui ornent de nombreuses tombes, puis Lahessore où sont encore fabriqués les « makilas », bâtons traditionnels des bergers servant à la fois de canne et d’armes de défense. Après un dernier arrêt à Cambo, une charmante ville thermale dont les parterres sont magnifiques et dédiés au passage du tour de France, nous rentrons à Urcuit en passant par la Croix de Mouguerre, un monument qui célèbre une victoire de Soult, maréchal de Napoléon 1er, contre une coalition anglo-espagnole au 19éme siècle et qui offre un superbe panorama.

* toutes les photos dans l'album éponyme

BASQUE

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